Le projet
- Les moutons entretiennent la végétation sous les panneaux, et bénéficient d'une surface abritée et suffisante pour nourrir l'ensemble du troupeau.
- Le soutien d'un collectif d'agriculteurs et la prise en charge d'une partie de l'investissement, grâce aux retombées issues du projet photovoltaïque, permettent de pérenniser l'installation d'un éleveur ovin et la création d'une filière de production et de consommation locales.
Le projet en bref
Une démarche collective pour créer un nouvel élevage
La Bergerie d'Edmond est une association regroupant 7 agriculteurs des communes de Chatillon-Coligny et Saint-Maurice-sur-Aveyron dans le Loiret engagés dans une démarche d'agrivoltaïsme sur leur territoire.
Au cœur de notre projet il y a la création d'une exploitation d'élevage ovin avec l'installation d'un nouvel exploitant, Samuel, et un cheptel de 800 brebis.
Les difficultés pour relancer l'élevage dans notre Région sont nombreuses : investissement initial très important (cheptel, bâtiments, installations, implantations prairies, …), rentabilité négative les premières années, écosystème local très réduit, accès au foncier. Ces difficultés sont accrues pour celui qui voudrait lancer seul un tel projet.
Notre projet est rendu possible à la fois par l'activité de production électrique avec notre partenaire GLHD et le support des 7 agriculteurs, dont deux jeunes agriculteurs très récemment installés, qui mettent 111 ha à disposition et apporteront leur soutien tout au long du projet (parties prenantes du projet, mutualisation des outils agricoles au sein de la CUMA du Ronceau, complément de fourrage nécessaire disponible sur les parcelles des exploitations)
FEDERATION FRANCAISE DE PRODUCTEURS AGRIVOLTAIQUES
La Bergerie d'Edmond est adhérente à la Fédération Française de Producteurs Agrivoltaïque qui est la première fédération des cultivateurs d'énergie promouvant un agrivoltaïsme réellement agricole et soucieux de son intégration concertée avec les territoires.
https://www.ffpa.fr/
Une production électrique équivalente à la consommation de 17 500 foyers
Sur la base des données techniques et géographiques actuelles, les panneaux photovoltaïques du projet correspondent à une puissance installée de 70 MWc (Mégawatt-crête), pour une production annuelle de 82 000 MWh à l'année. Ceci représente 46 % de la consommation d'électricité du territoire de la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais (source Enedis) ou encore l'équivalent de la consommation de 17 500 ménages, soit la moitié de plus que la population de la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais !
Il est garanti une réversibilité totale du projet afin que l'ensemble des parcelles puisse revenir à leur état d'origine à la fin de 40 ans d'exploitations des installations photovoltaïque.
Les panneaux solaires produisent un courant continu et, afin d'être injecté dans le réseau, celui-ci doit être converti en courant alternatif par un onduleur bien dimensionné.
Si le raccordement passe en dehors des parcelles de la Bergerie d'Edmond, il fait partie intégrante du projet et a fait l'objet, à cet égard, d'un important travail de réflexion de la part des porteurs du projet.
Afin d'acheminer l'électricité jusque dans nos foyers, le projet sera raccordé, via des câbles souterrains, au poste électrique le plus proche, soit celui de Nogent-sur-Vernisson. Différents tracés restent envisagés à ce stade.
Cette production locale d'énergie générera de fortes retombées économiques sur le territoire :
Un projet d'envergure financé par GLHD
La totalité des investissements liés au projet de production d'énergie est portée par GLHD, énergéticien français en plein essor impliqué dans plus de 30 projets sur le territoire national.
Pour plus d'infos, consulter le site de GLHD : https://green-lighthouse.com/
Agrivoltaïsme ? Agriculture + Production électrique photovoltaïque
L'objectif est de préserver la vocation agricole de parcelles tout en produisant de l'énergie solaire. L'idée n'est pas nouvelle ! Deux physiciens (Adolf GOETZBERGER et Armin ZASTROW) publient ainsi, dès 1981, un article confirmant l'intérêt de faire cohabiter la production agricole et la production d'énergie photovoltaïque.
Dans les années 2000, les premières tentatives d'agrivoltaïsme ont porté sur des cultures, notamment sous serre, et le concept a depuis été transposé à l'élevage, afin de favoriser son retour dans certains territoires.
L'élevage ovin y est particulièrement adapté, dans un équilibre symbiotique reconnu :